Gaetano Donizetti: Lucia di Lammermoor - Callas, Karajan (2 CD)

Gaetano Donizetti

Lucia di Lammermoor

Lucia Maria Callas

Edgardo Giuseppe di Stefano

Enrico Rolando Panerai

Raimondo Nicola Zaccaria

Arturo Giuseppe Zampieri

Alisa Luisa Villa

Normanno Mario Carlin

Coro del Teatro alla Scala di Milano

RIAS Sinfonie-Orchester Berlin

Herbert von Karajan

2 CD, EMI-7 63631 2

Recorded live September 25, 1955, Berlin

Gramophone review

Culturekiosque.com

Mad Lucy is another recurrent heroine in the Callas sweepstakes, but there is one performance above all that captures the genius of Callas: Berlin, 29 September 1955 with Herbert von Karajan conducting the Berlin Radio Symphony Orchestra. What is already impressive on the first studio recording with Serafin and Giuseppe di Stefano is raised to levels that few were willing to accord the composer at that time. Everyone is in a state of grace and Karajan clearly does not feel the least demeaned by conducting what until then was considered little more than a coloratura vehicle. Cast also includes Rolando Panerai and Nicola Zaccaria, and once again EMI places us in its debt by recovering this essential issue from its original pirate status.

Musiclassics.com
Gravure mythique : Karajan met ici un feu noir, une urgence tragique qui font à la conception violente de Callas un somptueux écrin. Les comprimari surveillent leur style, même Di Stefano, et semblent savourer la leçon de chant délivrée par cette Lucia qui rompait avec la tradition des sopranos légers jusque là distribués dans cet emploi bien plus dramatique.

Juteau
On n'associe guère Karajan à Donizetti, mais cette représentation publique du 29 septembre 1955 est demeurée légendaire à bien des égards. C'est à cette occasion que le Sextuor est bissé dans son intégralité, le public est déchaîné et le duo Callas-Di Stefano n'a jamais été aussi dramatique. L'orchestre, sublime, accompagne les moindres inflexions de la scène de la folie, les rôles secondaires sont très bien tenus, tout, finalement, contribue à faire de cette soirée une de ces "représentations magiques" que recherchent les afficionadi d'opéra. La prise de son est étonnante, en mono bien sûr, mais sans ces distorsions déformantes de nombre de "pirates" de l'époque.